Conte sur la résilience

Conte sur la résilience

La résilience… C’était un jour ordinaire, qui ressemblait à tous les autres, lorsque j’ai décidé que j’en avais assez. J’ai alors tout laissé tomber… À ce moment-là, je ne voyais aucune issue, c’est pourquoi je me suis avoué battu. J’ai donc renoncé à ma vie telle qu’elle était. Je suis ensuite allé loin dans la forêt pour parler à une personne âgée que l’on disait hautement évoluée.

résilience

J’ai marché dans les bois pendant une demi-journée, afin de rencontrer l’homme qui allait m’aider. Il se tenait près d’une maison très modeste, occupé à jardiner. Quand il m’a vu, il m’a aussitôt invité à prendre le thé. Il remarqua la morosité sur mon visage, et me demanda ce qui n’allait pas. Je lui racontai mes malheurs. Et il m’écouta attentivement et sereinement.

Le thé terminé, le vieil homme m’invita à me rendre sur un magnifique terrain à l’arrière de sa petite maison. Il y avait quelques fougères et bambous, près d’une grande quantité d’arbres. Le vieillard me demanda d’examiner ces deux types de plantes, car il voulait me raconter une histoire à leur sujet :
– Il y a huit ans, j’ai planté quelques graines de fougère et de bambou exactement en même temps. Et j’en ai pris bien soin. En quelques mois, les fougères commencèrent à germer, elles devinrent rapidement des plantes monumentales. Pendant ce temps, les graines de bambou étaient toujours sous terre.

J’écoutais attentivement, le sage continua son récit :
– Une année entière s’est écoulée. Les fougères poussaient encore et encore, mais pas les bambous. Patiemment, j’ai continué à les arroser. Une deuxième année s’est écoulée et les bambous refusaient toujours de se manifester.

Après avoir vérifié du regard mon intérêt, le vieil homme poursuivit :
– Je n’ai pas abandonné après la troisième année, ni après la quatrième année. Cinq ans plus tard, j’ai finalement vu quelques brindilles timides se montrer. En comparaison avec les fougères, elles étaient minuscules. Mais les bambous reprirent peu à peu le terrain. En douze mois, ils devinrent des arbres solides de plus de 10 mètres.

J’étais stupéfait d’entendre ce revirement. Avec toute mon attention, l’homme sage continua :
– Les bambous ont pris cinq ans à développer de grandes racines parce qu’ils devaient se préparer à s’élever très haut.
C’est à ce moment que je compris la raison d’être de cette leçon de botanique : parfois les choses prennent du temps, parce qu’elles se préparent à l’abri des regards afin d’aller bien haut par la suite. L’important est de persister et de ne pas se décourager.

Après cette conversation, j’ai quitté la forêt et j’ai repris mon travail avec courage. J’espère que cette histoire vous aidera à garder la foi et à ne jamais abandonner. Ne vous dites pas à quel point le problème est grand, dites plutôt au problème à quel point VOUS êtes grand. Si vous n’obtenez pas ce que vous désirez, ne renoncez pas, ne perdez pas espoir. Qui sait, vous êtes peut-être en train de développer les racines grâce auxquelles vous atteindrez des sommets.

« La résilience est la capacité à faire face aux adversités de la vie, transformer la douleur en force motrice pour se surpasser et en sortir fortifié. Une personne résiliente comprend qu’elle est l’architecte de sa propre joie et de son propre destin. »

Le porteur d’eau – Fable pour ceux qui manquent de confiance en eux

Le porteur d’eau – Fable pour ceux qui manquent de confiance en eux

Croire en soi, c’est aussi avoir le pouvoir de transformer ses faiblesses en forces.

eau

Un porteur d’eau indien avait deux grandes jarres, suspendues aux deux extrémités d’une pièce de bois qui épousait la forme de ses épaules.

L’une des jarres avait un éclat, et, alors que l’autre jarre conservait parfaitement toute son eau de source jusqu’à la maison du maître, l’autre jarre perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route.
Cela dura deux ans, pendant lesquels, chaque jour, le porteur d’eau ne livrait qu’une jarre et demi d’eau à chacun de ses voyages.
Bien sûr, la jarre parfaite était fière d’elle, puisqu’elle parvenait à remplir sa fonction du début à la fin sans faille.
Mais la jarre abîmée avait honte de son imperfection et se sentait déprimée parce qu’elle ne parvenait à accomplir que la moitié de ce dont elle était censée être capable.

Au bout de deux ans de ce qu’elle considérait comme un échec permanent, la jarre endommagée s’adressa au porteur d’eau, au moment où celui-ci la remplissait à la source.
« Je me sens coupable, et je te prie de m’excuser. »
« Pourquoi ? » demanda le porteur d’eau. « De quoi as-tu honte ? »
« Je n’ai réussi qu’à porter la moitié de ma cargaison d’eau à notre maître, pendant ces deux ans, à cause de cet éclat qui fait fuir l’eau. Par ma faute, tu fais tous ces efforts, et, à la fin, tu ne livres à notre maître que la moitié de l’eau. Tu n’obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts », lui dit la jarre abîmée.

Le porteur d’eau fut touché par cette confession, et, plein de compassion, répondit : « Pendant que nous retournons à la maison du maître, je veux que tu regardes les fleurs magnifiques qu’il y a au bord du chemin ».

Au fur et à mesure de leur montée sur le chemin, au long de la colline, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs baignées de soleil sur les bords du chemin, et cela lui mit du baume au cœur. Mais à la fin du parcours, elle se sentait toujours aussi mal parce qu’elle avait encore perdu la moitié de son eau.

Le porteur d’eau dit à la jarre « T’es-tu rendu compte qu’il n’y avait de belles fleurs que de ton côté, et presque aucune du côté de la jarre parfaite ? C’est parce que j’ai toujours su que tu perdais de l’eau, et j’en ai tiré parti.
J’ai planté des semences de fleurs de ton côté du chemin, et, chaque jour, tu les as arrosées tout au long du chemin.
Pendant deux ans, j’ai pu grâce à toi cueillir de magnifiques fleurs qui ont décoré la table du maître. Sans toi, jamais je n’aurais pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses.

Légende : Le premier pas du cheminement spirituel

Une femme dans la quarantaine décide de rendre visite à un ermite réputé pour sa grande sagesse. Après avoir marché toute une journée, elle trouve enfin le vieux sage dont tout le monde parlait.

  • J’aimerais savoir ce que je dois faire pour bien commencer mon cheminement spirituel ? lui demanda-t-elle.
  • Très bien, je vais répondre à votre question, mais vous devrez attendre un peu.

Il entraîne la dame derrière sa modeste résidence où se trouve un jardin simple mais d’une grande beauté. Loin des bruits modernes, seule la douce musique des oiseaux y brise un calme paisible. Le sage retourne dans sa petite maison et laisse la dame attendre dans son jardin serein.

Après quelques minutes, la femme s’impatiente et prend son téléphone pour lire ses messages et répondre aux plus urgents. Puisque le sage ne revient pas, elle décide de mettre ses écouteurs afin d’écouter sa musique préférée. Mais après quelques secondes de musique, elle entend des bruits de pas. Elle ferme nerveusement son téléphone pendant que le sage s’approche.

Dans un coin du jardin, se trouve un puits peu profond. L’ermite marche vers celui-ci et demande à la dame de le suivre. Tous les deux près du puits, il demande à son hôte d’y contempler son reflet. La femme obéit immédiatement et se penche au-dessus de l’eau. Mais avant qu’elle ne puisse y voir l’image de son visage, le sage se mit à jeter de petits cailloux dans l’eau. Ceci eu pour effet de brouiller complètement la surface de l’eau.

  • Je ne pourrai pas me voir dans l’eau tant que vous y jeterez des cailloux, remarqua la dame.
  • De même qu’il est impossible à un individu de voir son visage dans une eau trouble, il lui est également impossible de progresser s’il n’a pas établi en lui le silence. dit le sage.
  • Ceci est le premier pas de votre cheminement spirituel.
cheminement

“Si cette légende vous a plu, dites-le dans les commentaires et partagez-la !”

Conte sur l’amour et le temps

Il était une fois, une île où tous les différents sentiments vivaient : La Richesse, l’Orgueil, la Tristesse, le Bonheur, le Savoir, le Temps ainsi que l’Amour.

Un jour, on annonça aux sentiments que l’île allait couler. Ils préparèrent, donc, tous leurs bateaux et partirent. Seul l’Amour resta. L’Amour voulait rester jusqu’au dernier moment. Quand l’île fut sur le point de sombrer, l’Amour décida d’appeler à l’aide.

La Richesse passa à côté de l’Amour dans un luxueux bateau.
L’Amour lui dit :
– Richesse, peux-tu m’emmener ?
– Non, car il y a beaucoup d’argent et d’or sur mon bateau. Je n’ai pas de place pour toi !

L’Amour décida alors de demander à l’Orgueil qui passait aussi dans un magnifique vaisseau : Orgueil, aide-moi je t’en prie !
– Je ne puis t’aider, Amour. Tu es tout mouillé et tu pourrais endommager mon beau bateau !

La Tristesse étant à côté, l’Amour lui demanda : Tristesse, laisse-moi venir avec toi !
– Oh Amour, je suis tellement triste que j’ai besoin d’être seule !

Le Bonheur passa, aussi, à côté de l’Amour, mais il était si heureux qu’il n’entendit même pas l’Amour l’appeler …

Soudain, une voix dit : Viens Amour, je te prends avec moi !
C’était un vieillard qui avait parlé.
L’Amour se sentit si reconnaissant et plein de joie qu’il en oublia de demander son nom au vieillard.

Lorsqu’ils arrivèrent sur la terre ferme, le vieillard s’en alla. L’Amour réalisa combien il lui devait et demanda au Savoir :
– Qui m’a aidé ?
– C’était le Temps, répondit le Savoir.
– Le Temps ? s’interrogea l’Amour. Mais pourquoi le Temps m’a-t-il aidé ?

Le Savoir sourit, plein de sagesse, et répondit :
– C’est parce que SEUL le Temps est capable de comprendre combien l’Amour est important dans la Vie !

amour

Poème sur le bonheur de Mère Teresa

Le bonheur, c’est tout petit,
Si petit que parfois on ne le voit pas.
Alors on cherche, on cherche partout.
Il est là, dans l’arbre qui chante dans le vent.
L’oiseau le crie dans le ciel,
La rivière le murmure,
Le ruisseau le chuchote,
Le soleil, la goutte de pluie le disent.
Tu peux le voir là, dans le regard de l’enfant,
Le pain que l’on rompt et que l’on partage,
La main que l’on tend.

Le bonheur, c’est tout petit,
Si petit que parfois on ne le voit pas,
Et on le cherche dans le béton, l’acier, la fortune,
Mais le bonheur n’y est pas,
Ni dans l’aisance ni dans le confort…
On veut se le construire mais il est là,
À côté de nous, et on passe sans le voir.

Car le bonheur est tout petit.
Petit comme nos yeux pleins de lumière.
Et comme nos cœurs pleins d’amour.
Il ne se cache pas,
C’est là son secret.
Il est là, près de nous
Et parfois en nous.

bonheur
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