Nous avons tous besoin de sécurité, de stabilité, de contrôle de notre environnement, des autres et/ou de nous même.
Notre besoin de contrôle et de maîtrise s’explique par notre besoin de sécurité. C’est une manière de nous rassurer, de diminuer notre anxiété. Le manque de contrôle génère du stress.
Lâcher prise, c’est accepter de laisser de côté notre tendance à vouloir contrôler la vie, les gens, les choses, nous-même.
Le lâcher prise peut porter sur nos croyances, notre contrôle de l’autre, le passé, le futur, notre environnement.
Nos croyances donnent lieu à des attentes exigeantes vis-à-vis des autres et de nous-même :
Au fur et à mesure que nous nous défaisons de nos croyances encombrantes, nous prenons conscience de qui nous sommes réellement.
Lâcher prise c’est accepter d’être soi, c’est se faire plaisir au lieu d’effectuer des tâches contraignantes ou ennuyeuses que nous nous imposons pour répondre à des obligations parfois extrêmes ou infondées.
Vouloir tout contrôler ou être obsédé(e) par la perfection peut conduire au surmenage, à l’épuisement professionnel et à des conflits personnels ou professionnels.
Lâcher prise c’est renoncer au désir de changer l’autre, c’est accepter la liberté de l’autre, c’est accepter de ne pas contrôler les autres, qu’ils s’agissent de son conjoint, de ses enfants, de sa famille, de ses amis ou de ses collègues. C’est accepter leur façon de vivre même si ce n’est pas de la manière dont nous souhaiterions qu’ils vivent.
Vous êtes-vous jamais demandé si vous aimez être contrôlé(e) ?
Lâcher prise, c’est apprendre à vivre le moment présent. Rien n’est permanent, tout évolue, il est donc inutile de vouloir retenir le passé : il faut accepter le changement pour avancer. Le changement peut nous apporter des choses positives.
Les regrets vis-à-vis du passé nous empêchent de vivre dans le moment présent. Ils peuvent générer de la nostalgie, de la colère ou de la culpabilité. Les regrets sont des pensées qui parasitent votre vie. Vivre dans le passé nous empêche de vivre dans le moment présent et de profiter réellement de notre vie.
Lâcher prise du passé, c’est accepter son passé, y renoncer, en faire le deuil, se délivrer des émotions négatives (peur, colère, tristesse…), c’est lâcher prise des blessures que nous avons subies pour pouvoir continuer sur notre chemin de vie.
Enfin, lâcher de prise du passé, c’est pardonner aux autres ou à nous-même ; c’est un chemin de libération à l’intérieur de soi, c’est une manière de retrouver de la sérénité au fond de soi.
Lâcher prise du futur, c’est accepter de s’ouvrir à ce qui vient, c’est changer de regard, modifier son interprétation, modifier ses attentes. Ce n’est pas renoncer à ses buts ou ses projets : lâcher prise, c’est accepter de différer son action, c’est être ouvert à la possibilité d’agir autrement.
Lâcher prise du futur, c’est accepter de faire évoluer nos objectifs ; en effet parfois il faut prendre conscience que certains de nos désirs représentent des objectifs inaccessibles. Ces modèles créés par notre société peuvent être pour nous des « modèles de perfection » souvent extrêmes, inatteignables, et par conséquent, frustrants. Ils représentent des rêves toxiques, particulièrement lorsqu’ils virent à l’obsession et nous empêchent de profiter du moment présent.
Lâcher prise c’est accepter de ne pas pouvoir tout maîtriser, gérer, contrôler autour de nous, c’est accepter de ne pas avoir de capacité d’action sur tout ou tous.
Nous pouvons nous sentir agressé(e) par notre environnement ; la météo, la circulation, l’actualité transmise par les médias peuvent générer chez nous de la colère, de l’inquiétude, du stress.
Lâcher prise de son environnement, c’est décider que la paix est plus importante que le conflit, que l’essentiel de la vie ne réside pas dans les détails. C’est se concentrer sur le positif, le beau, le bon.
Je vous transmets quelques conseils pour lâcher prise au quotidien :
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